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Lors d'un discours prononcé le 22 décembre 2024, Donald Trump, récemment élu 47ᵉ président des États-Unis, a réitéré son intention de « stopper le délire transgenre » dès son entrée en fonction prévue le 20 janvier 2025.
Il a annoncé qu'il signerait des décrets visant à :
Interdire les interventions médicales de transition pour les mineurs, qualifiées de « mutilations sexuelles des enfants ».
Exclure les personnes transgenres des forces armées.
Interdire l'accès des personnes transgenres aux établissements scolaires, y compris les écoles primaires, les collèges et les lycées.
Ces déclarations s'inscrivent dans la continuité de sa campagne électorale, marquée par des positions fermes contre les droits des personnes LGBTQ+, en particulier les personnes transgenres.
En octobre 2024, il avait déjà exprimé son opposition aux soins d'affirmation de genre pour les mineurs et aux participations des femmes transgenres dans les compétitions sportives féminines.
Ces prises de position suscitent une vive inquiétude au sein de la communauté LGBTQ+ et parmi les défenseurs des droits humains.
Beaucoup redoutent un retour en arrière significatif en matière de droits et de protections, rappelant les mesures restrictives mises en place lors de son premier mandat, telles que l'interdiction pour les personnes transgenres de servir dans l'armée.
Les organisations de défense des droits LGBTQ+ se préparent à contester ces mesures annoncées, soulignant les risques accrus de discrimination et de marginalisation pour une communauté déjà vulnérable.
Elles appellent à une mobilisation générale pour protéger les acquis en matière de droits civiques et promouvoir une société inclusive et respectueuse de la diversité.
Auteur
Mayeul BERETTA
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