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Ministre handicap pourquoi autant de bla bla ?

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La récente nomination de Charlotte Parmentier-Lecocq comme ministre déléguée en charge des personnes handicapées, dans le gouvernement dirigé par Michel Barnier, a suscité de vives réactions, aussi bien positives que critiques.

 

 

 Si cette nomination intervient finalement, c'est en grande partie grâce à la pression des associations et à la colère exprimée par les citoyens, amplifiée par les réseaux sociaux.

 

 

Au départ, la composition initiale du gouvernement Barnier, annoncée le 21 septembre 2024, ne prévoyait pas de portefeuille dédié spécifiquement aux personnes en situation de handicap.

 

 

 Cette omission a déclenché une vague de protestations, notamment de la part du Collectif Handicaps, regroupant plus de 50 associations. Ce collectif a souligné, non sans ironie, que la promesse de faire du handicap un héritage des Jeux Paralympiques semblait déjà oubliée. 

 

Sur Twitter, les critiques fusaient, pointant du doigt le contraste entre les engagements publics du gouvernement et l’absence d’un ministère clairement dédié à cette question.

Les associations, telles que l'APF France handicap, ont directement interpellé Matignon, exigeant des réponses concrètes sur la place du handicap dans les politiques gouvernementales. 

 

Elles ont rappelé que les enjeux liés aux droits des personnes handicapées ne peuvent pas être dilués dans de vastes portefeuilles ministériels, comme cela semblait être le cas avec Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité.

 

Face à cette mobilisation, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de réagir. 

 

Ainsi, Michel Barnier a annoncé la création d’un poste de ministre déléguée spécifiquement en charge du handicap, nommé sous l’autorité du ministère des Solidarités. 

 

Charlotte Parmentier-Lecocq, députée de la majorité présidentielle, a été choisie pour ce rôle. Cependant, beaucoup estiment que cette nomination arrive tardivement, et les attentes restent élevées. 

 

Les associations seront particulièrement vigilantes quant à la suite des actions du gouvernement, notamment à l’approche du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005, qui avait marqué un tournant dans la politique du handicap en France.

 

 

Cette nomination, bien que perçue comme une victoire symbolique pour les personnes en situation de handicap et leurs défenseurs, est aussi vue comme une réponse tardive à un besoin crucial, mis en lumière par la mobilisation massive des associations et des citoyens en colère ! 

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